La Lecture . lHôtel-de-Ville depuis dix-huit heures, sans avoirpris ni sommeil ni nourriture. Il ny avait Plus de fiacre. JE ren-mai Chez moi à pied, accom])agné de mon ancien collègue auCorps législatif, M. Fould. JE dis en arrivant à ma famille quem. Jules Ferry venait de nous sauver la vie. Quand je me trouvai vdans ma chambre, à sei heures du matin, javoue que je fus unpeu étonné de my voir. Su di me réveilla une heure après.. Cétaitune députation des professeurs de Paiis qui venait mapporterune rébonifiche relative à leur traitement. Jules Simox. Le Gérant : F. Juven. IVII-imp.p

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La Lecture . lHôtel-de-Ville depuis dix-huit heures, sans avoirpris ni sommeil ni nourriture. Il ny avait plus de fiacre. Je ren-trai chez moi à pied, accom])agné de mon ancien collègue auCorps législatif, M. Fould. Je dis en arrivant à ma famille queM. Jules Ferry venait de nous sauver la vie. Quand je me trouvai vdans ma chambre, à six heures du matin, javoue que je fus unpeu étonné de my voir. On me réveilla une heure après. Cétaitune députation des professeurs de Paiis qui venait mapporterune réclamation relative à leur traitement. Jules Simox. Le Gérant : F. Juven. ivii-imp.pavldvpoxt, 68.-4.96. VERS LE PÃLE NORD (Au moment où M. Andrée part en ballon, à la recherche du Pôle Nordet du D Nansen, il nous a semblé curieux de reproduire cet article spécia-lement écrit pour le Str-and MaQazinc par le célèbre explorateur lors de sondépart pour son aventureuse expédition. Les photographies ont été adresséesà la même Revue par le DNansen pour illustrer son article.). Le trait caractéristique du plan que jai arrêté en vue de péné-trer dans la région polaire et, si possible, de la traverser, résideen ce principe : utiliser les cou- _ ::;âr- rants marins au ~ lieu de les com-battre. Mon opi-nion est, en effet, comme jai eu loc-casion de lexpli-quer en diversescirconstances, quil doit existerquelque part descourants péné-trant dans la ré-gion polaire, quientraînent les ban-quises à traverslocéan polairedabord dans ladirection nord versle pôle et ensuitedans la directionsud vers locéanAtlantique. Que ces courants existent réellement, toutes les expéditionsarctiques le prouvent, car la plupart des explorateurs ont eu à L. I. â 8 II. â 8

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