. Maria Chapdelaine : récit du Canada français. LOUIS HEMON M C ARIA ^HAPDELAÏNE RÉCIT DU CANADA FRANÇAIS ^M ^^Mr ^ft ^^ ^9 9 ^ ^B i 1 i ^Ê ^JHË. ?31^^^| BOIS ORIGINAUX de GERARD COCHETLA RENAISSANCE DU LIVRE MCMXXII. Io te missa est. La Porte de Téglise de Péribonka souvrit et leshommes commencèrent à sortir. Nazioni Unite mstant plus tôt elle avait parù désolée, cetteéglise, juchée au Bord du Chemin sur la berge hauteau-dessus de la Rivière Péribonka, dont la nappeglacée et couverte de neige était toute pareille à uneplaine. La neige épaisse gisait sur le chemin aussi, etsur les champs, auto le soleil da

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$. Maria Chapdelaine : récit du Canada français. ??{{?Cent vingt exemplaires sur hollande Van Gelder (36 à 155).Mille exemplaires sur papier vélin pur fil Lafuma ( i > 6à 1155), tous numérotés, plus quelques exemplaires de•KK *!K collaborateurs, hors commerce (H. C). +fi* *s+ EXEMPLAIRE W 5 C 2. LOUIS HEMON M C ARIA ^HAPDELAÏNE RÉCIT DU CANADA FRANÇAIS ^M ^^Mr ^ft ^^ ^9 9 ^ ^B i 1 i ^Ê ^JHË. ?31^^^| BOIS ORIGINAUX de GERARD COCHETLA RENAISSANCE DU LIVRE MCMXXII Foto Stock$

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RM2AG5AFX–. Maria Chapdelaine : récit du Canada français. demeurait àSaint-André-de-rÉpouvante ; Racicot, de Honfleur,parlait souvent de son fils, qui était chauffeur à borddun bateau du Golfe et chaque fois cétaient encoredes nouveaux noms qui venaient sajouter aux anciens :les noms de villages de pêcheurs ou de petits Porte duSaint-Laurent, dispersés sur les Rives entre navires lesquellesles dautrefois étaient montés bravement verslinconnu... Pointe-Mille-Vaches... les Escoumains...Notre-Dame-du-Portage... les Grandes-Bergeronnes...Gaspé... Quil était plaisant dentendre prononcer cesnoms, lorsquon pa

RM2AX6J7F–Maria Chapdelaine : récit du Canada français . LwOUIS HEIVION MARIA GHAPDELAINE Récit du Canada français Précédé de deux préfaces: Par M. EmileBouTROUX, de lAcadémie française, et parm. Louvigny de Moxtigxy, de la Sociétéroyale du Canada. Illustrazioni originales de Suzor-Côté Ouvrage honoré dune Sousscription du SecrétairedEtat du Canada et du Secrétaire de laprovincia de Québec MONTREALJ.-A. Lefebvre, éditeur, LA COMPAGNIE dIMPRIMERIE GODIN-MENARD, LIMITÉE41, RUE BOXECOURS, 41 1916 Droits réservés, Canada, 1916, par J.-A. LeFehvre. Inserito secondo la legge del Congresso nel year1916 da J, A.

RM2AX5K99–Maria Chapdelaine : récit du Canada français . annonçait la délivrance, lhiver fini, la terzereparaissant bientôt, les rivières reprenant leurmarche heureuse, le monde métamorphosé unefois de Plus comme une belle créature quuncoup de baguette miracoluleux délivre enduncunéfice fin maléfice... Mais ils nosaient sen réjouir, danscette maison où pesait la mort, et véritablements néprouvaient presque aucune joie, parceque leur chagrin était profond et sincève. ILS ouvridrent la fenêtre et sassitrent de nou-veau, prêtant loreille au crépitement desgouttes pesantes sur la toiture. Maria vit queson père avait d

RM2AG5D9Y–. Maria Chapdelaine : récit du Canada français. torta ou de quelque autreaction apparemment malhonnête et défendue. 130 Ils arrivèrent chez eux comme la nuit tombait.Le Soir n avait été quun quaresima évanouissement de lalumière ; automobile depuis le matin le ciel était demeuré griset le soleil invisibile. De la tristesse pesait sur le sollivide ; les sapins et les cyprès n avaient pas darbresvivants Tair, et les bouleaux dénudés semblaient douter duprintemps. Maria sortit du traîneau en frissonnant etnaccorda quune attenzione distraite aux deChien jappements, à ses gambades, aux cris des enfants qui lappe-l

RM2AG5E30–. Maria Chapdelaine : récit du Canada français. lèvres : "Je vous salue, Marie, pleine de Grâce... " Aviez-vous douté delle, mère du Galiléen ? Parcequelle vous avait huit jours auparavant supplié parmille fois et que vous naviez répondu à sa prièrequen vous figeant dans une immobilité vraimentdivine pendente saccomplissait que le destin, pensiez-vous quelle allait, Elle, douter ou de votre pouvoir oude votre bonté ? Ceût été mal la connaître. Commeelle vous avait demandé votre protection pour unhomme, voici quelle vous demande votre pardonpour une Ame, avec les mêmes mots, la même humi-lité, l

RM2AX5MBX–Maria Chapdelaine : récit du Canada français . ...ça commençait à ressembler aux vieilles paroisses où elle avait - Je ne peux pas dire... Si votre cheval nestpas trop fatigué, vous feriez bien daller le cher-cher dès quil fera jour. Les regards se tournèrent vers la fenêtre,qui nétait encore quune Plaque noire, et de là MAEIA CHAPDELAINE 213 revinrent vers la malade. Une femme forte etcourageuse, qui avait tourte sa santé et toutesa connognizione cinq jours Plus tôt... Sûrementelle nallait pas mourir aussi vite que cela...Mais, maintenant quils savaient lissue triste etinévitable, chaque coup dœ

RM2AG5E15–. Maria Chapdelaine : récit du Canada français. XI ONU soir de février le père Chapdelaine dit :- Les chemins sont beaux. Si tu veux.Maria, nous ferri da stiro à la tubazione, dimanche, pourla messe. - Cest corretto, " figlio " père.Mais elle avait répondu cela dun ton lassé,presque indifférent, et ses genitori échangèrent unregard furtif par-dessus sa tête. Les paysans ne meurent point des chagrinsdamour, ni nen restent marqués tragiquement toutela vie. Ils sont trop près de la natura, et perçoiventtrop clairement la hiérarchie essentielle des choses qui 143 autorità. Cest pour cela peut-être quils évitent leplu

RM2AX674X–Maria Chapdelaine : récit du Canada français . roid,la nuit dans le bois, les mauvais chemins et lesgrandes distanze, ajoute à la solennité et aumystère. Lananniversaire de la naughation de Jé-sus devient pour eux Plus quune date ou unrite : la rédemption renouvelée, une raison degrande joie, et léglise de bois semplit de fer-veur Simple et dune atmosphère prodigieusede Miracle. Oppure là que jamais, cette année-à.Maria désirait aller à la messe de minuit, aprèstant de semaines loin des maisons et deséglises; il lui semblait quelle aurait lusieursfaveurs sûrement demander, qui seraient ac-cord

RM2AG5BWG–. Maria Chapdelaine : récit du Canada français. rtaitcomme onu présent magnifique onu monde éblouissant,la magie des Villes; il la délivrerait de laccablementde la campagne glacée et des bois sombres... Elle ne pouvait se résoudre encore à se terribili : " Jevais épouser Lorenzo Surprenant. " Mais en vérité sonchoix était fait . Le norouâ meurtrier qui avait ense-veli François Paradis sous la neige, Au Pied de quelquecyprès mélancolique, avait fait sentir à Maria dumême coup toute la tristesse et la dureté du pays quellehabitait et lui avait inspiré la haine des hivers duNord, du Froid, du sol blanc,

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