3734 x 4979 px | 31,6 x 42,2 cm | 12,4 x 16,6 inches | 300dpi
Data acquisizione:
12 novembre 2021
Ubicazione:
Musée des Beaux-Arts Orléans
Altre informazioni:
Associé au décor du Palais Impérial de Monte Cavallo à Rome, Ingres allait avoir le privilège de présider au sommeil de l'Empereur en peignant pour le plafond de sa chambre le songe d'Ossian En 1761, le jeune poète James MacPherson publie Fingal, une épopée qui, selon lui, a été composée par Ossian, barde écossais du IIIe siècle de notre ère. MacPherson dit avoir traduit du gaélique cette épopée, retrouvée à partir de collectes de chants populaires dans les Highlands et les îles écossaises. Bien que des controverses éclatent rapidement sur l’authenticité de l’épopée, une vague d’ « ossianophilie » déferle sur toute l’Europe. Werther, le héros du roman de Goethe, déclare qu’ « Ossian a remplacé Homère dans son cœur » et qu’il découvre avec délices « les promenades sur la lande balayée par le vent de tempête qui conduit dans les brumes et sous la lueur obscure de la lune les esprits des ancêtres ». Comme Werther, la jeunesse européenne se prend de passion pour les épopées ossianesques. L’un des plus grands ossianophiles est Napoléon Bonaparte. Il commande plusieurs tableaux sur les thèmes des épopées à Gérard, Girodet et Ingres pour décorer ses appartements ou ceux de Joséphine.