. [Parafrase des pseavmes de David, : en vers françois, . ci limeront heureux de viure fous ta Loy. Reyne de tant de Rois fortie,Ta gloire en fa moindre partieEclate au dehors à nos yeux;et ta robbe à fond dor, ou des Mains renommée*ont tant de vine^ieurs fuperbement femées, SVR LE PSEAVME <X L i V . ftj auprès de hrne, crieu Diuin e Epoufs, Sans que ton ame en foit jaloufe, Marcheront toutes fur tes pas;A ton diuin Epoux, auec mille cantiques,Dvn port majeftusux, en robhes magnifiques,Elles viendront offrir leurs pudiques appas pour tes qui difpar

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. [Paraphrase des pseavmes de David, : en vers françois, . ci limeront heureux de viure fous ta Loy. Reyne de tant de Rois fortie, Ta gloire en fa moindre partieEclate au dehors à nos yeux;Et ta robbe à fond dor, ou des mains renommée*Ont tant de vine^iieurs fuperbement femées, SVR LE PSEAVME <X L I V . ftfj Auprès de ton cfpHrna rien de precieu:*, Tes compagnes, diuin e Epoufs, Sans que ton ame en foit jaloufe, Marcheront toutes fur tes pas;A ton diuin Epoux, auec mille cantiques, Dvn port majeftusux, en robhes magnifiques, Elles viendront offrir leurs pudiques appas Pour tes pères qui difparai(Tent, Des fils plus illuftres te naiflent, Qui feront Rois de lVniucrs, De moy, diuin Efpoux dVne Efpoufe fi belle, le veux que de ton nom la mémoire éternelle, Viuant dans mon efprit, viue auiîi dans mes vers. Le doux récit de tes merueilles, . E n tous lieux charmant les oreilles, Te gagnera tous les mortels;On verra tous les jours des changerons eftranges, Ceux qui tont blafphemé chanteront tes louanges, Et tes hers ennemis baftiront tes Auteba. € sij î^O PAR.AJHRASE P S E A V M E XLV. Deus nofter refugium, ARGUMENT. Ce Tfiautnt aeftê composé par Dauià, après la ^viMelrt desMo alites , Alophites & Idumêens 9 dont il eft parlé au?2. Liure des Rois chap, S. & ait i> des Parxlipomene^ ?Chapitre i$, lLJ~ Iev qui de iVniuers eft le luge ÔC le |EE&3::^±=ï=^E~=j jjl Maiftre, Dans nos maux nous a fait pare- Qujiî eft noftre immobile appuy; Nous pouuons donc bien fans audace, Quelque danger qui nous me- nace , Mettre noftre efperance en luy. Que tous les Elemens nous déclarent la guerre, Que les fondemens de la TerreSoient de fecouftès agitez, Et que par leffort de lorage, Les plus hauts monts foient du riuageAu iein de la mer tranfportez. Que les flots écumans de colère nnugifïènt, Et que les rochers retentiflentDu bruit de leurs coups redoublez;Que dans lair le tonnerre gronde;D^»n£ ce commun trouble du monde, Nous ieuls ne feron s poi nt troublez. SYR II

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