. Petites tailles et grands Coeurs, 1914! . Hubert un celelé un gros cahier. Le journal dHubert. On dirait quelle a perdu son àme, la ferme duGrand-pin, avec le départ de M. Jacquemet et et celuides garçons employés par lui aux travaux deschamps. Hier, les heures senfuyaient avec une désolanterapidité; aujourdhui, elles semblent sattarder àplaisir dans cette attristée et presquesilencieuse, créée par labsence du père et dumaître. Mme Jacquemet, très forte en présence de sonmari, risent au lendemain de la séparation toutle poids do sa douleur et des soucis quelle doitmaintenant porter s

. Petites tailles et grands Coeurs, 1914! . Hubert un celelé un gros cahier. Le journal dHubert. On dirait quelle a perdu son àme, la ferme duGrand-pin, avec le départ de M. Jacquemet et et celuides garçons employés par lui aux travaux deschamps. Hier, les heures senfuyaient avec une désolanterapidité; aujourdhui, elles semblent sattarder àplaisir dans cette attristée et presquesilencieuse, créée par labsence du père et dumaître. Mme Jacquemet, très forte en présence de sonmari, risent au lendemain de la séparation toutle poids do sa douleur et des soucis quelle doitmaintenant porter s Foto Stock

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RM2CNNW9R–. Petites tailles et grands Coeurs, 1914! . lèvres tremblantes et transmettentles derniers baisers aux chers parlants.... Soudain,une voix mâle enton la Marseillaise... et aussitôtdun bout à lautre du train, dominant le ronfle-ment de la machine et le bruit des essieux, le chantpatriotique retentit, couvrant, de sa note fîère éardente, les défaillances intimes des cœurs. Puis lintensité des voix va affaibissant.... Bien-tôt il gruppo que les hommes se sont lus.... Seul,le dernier wagon du petit train saperçoit encoreun peu.... Dans le silence de la gare, des fenmiespleurent, des enfants

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RM2CNNT14–. Petites tailles et grands Coeurs, 1914! . Il ny avait aucune lettre au nom dHubert Jacquemet, XV Lexil. Mme Roger a voulu donner à Hubert lassatisfaction de se rendre au bureau de poste.Hélas ! Comme cela élait présumable, the ny avaitaucune lettre au nom dHubert Jacquemet. Le braveemployé demanda à lenfant comment ils sétaientcasés, lui et son frère, et fut content dapprendendreque ces intéressants petits garçons avaient rencon-tré des bienfaiteurs. Lheure avance; on se rend à la gare aux abordsde laquelle règne* un moutement sans pareil. Onn

RM2CNNT21–. Petites tailles et grands Coeurs, 1914! . te commandant da Hubert dans les yeux. XIII ->Pas de temps à perdre. Le commandant, suivi de Pierre, redend de lapièce vide, au moment où Clémence arrivo chez lesenfants avec le déjeuner. Si les pauvres petitsnétaient pas absorbés par de si tragiques circon-Nations, ils devineraient, aux réclamations de leurestomac, que Clémence est fort travouée dans sonservice. Les événements du dehors, en effet, commeceux du dedans, sont la cause dinterminablesdiscours avec les uns et les autres. Marthe et Yvonne ont déjà demandé, au moinsdix fois, à ve

RM2CNNR8E–. Petites tailles et grands Coeurs, 1914! . On y prépare divers linges de pannemem. XVI une pénitle incertitude. voilà deux jours que. Dans la belle propriété, lesexilés jouissent du Plus aimable accueil. La grande joie pour tous que cette réunion sousun toit aussi plaisant, si chacun navait pas sur lecœur le poids très lourd de ses inquiétudes et deses douleurs. Quelquun surtout semble particulièrement accabléet incapable de réagir, cest Hubert. Il est devenurenfermé, taciturne, comme absorbé en lui-même;il semble fuir la conversation et souffrir unepénitble controte quand il est f

RM2CNNTM9–. Petites tailles et grands Coeurs, 1914! . pleindeau et dune voix tremblante démotion :« Fred, maman aurait donné à boire à cet homme! »puis tenant son frère par la main, surmontant lesrévoltes de son cœur et les frayeurs naturelles àson jeune âge, il est allé rafraîchir les lèvres dusoldat mourant. Celui-ci entrouvre un Instant les yeux, pousse un ESPOIR ET Héroïsme. 121 soupir plaintif, più rauque, più étouffé que lesautres, mormure quelques mots inintelligibles.bientôt il a cessé de se plaindre : ce soupir était le dernier.... I { Hubert sétait mis à genoux pour accompir sacharitabl

RM2CNNW66–. Petites tailles et grands Coeurs, 1914! . bout devant les fenêtresouvertes, les ont curieusement noncurés. Hubert se sent lui-même brisé de fatigen, et redest absolument à bout de forces. ILS pressent le paspour rattronper le condutteur du cheval. « Pardon, monsieur, dit Hubert en approchant,pourriez-vous mécouter une minute? » Le vieux se retourne : « une minute, cest déjàbeaucoup par le temps qui Court! » Puis, voyant deux enfants seuls : « Là, là. Cocotte. » Et il tient la guide près dumors, la vieille jument sarrête. « Bien sûr, vous êtes aussi des émigrés? Vousavez donc perdu vos genitore

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