. Supplément aux Oeuvres de J.J. Rousseau, citoyen de Geneve, pour servir de suite à toutes les éditions. mieux être auprès de D., & être plus entployéaux rudes travaux de la terre, que de pof-féder la plus grande fortuna dans tout autre cnsji efl: inutile de penfer que je puifle vivre autre-mento: il y un lungo tem que je vous dit lai, &je le paludi encore plus ardemment que jamais.Pourvu que jaie cet avantage, dans quelque étatque je fois , tout meft indifférent. Qijand onpenfe comme moi , Je vois quil ncfl: pas difH-cie déluder les raifons importantes que vous nevoulez pas me disastrose. Au nom de D

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. Supplément aux Oeuvres de J.J. Rousseau, citoyen de Geneve, pour servir de suite à toutes les éditions. mieux être auprès de D., & être entployéaux plus rudes travaux de la terre, que de pof-féder la plus grande fortune dans tout autre cnsji efl: inutile de penfer que je puifle vivre autre-ment: il y a long tems que je vous lai dit, &je le fens encore plus ardemment que jamais.Pourvu que jaie cet avantage, dans quelque étatque je fois , tout meft indifférent. Qijand onpenfe comme moi , je vois quil ncfl: pas difH-cie déluder les raifons importantes que vous nevoulez pas me dire. Au nom de Dieu, ranimezles chofes de forte que je ne meure pas de dé-fefpoir. Janpfouve tout, je me fjumecs à tout, excepté ce leul article, auquel je me fens hors DE Mr. Rousseau. 131 détat de coiifencir, duiré-je être la proie du plusmiférable fort. Ah ! ma chère maman , nêtes vousdonc plus ma chère maman i ai-je vécu quelquesmois de trop. Vous favez quil y a un cas où jaccepteroisla chofe dans toute la joie de mon cœur j maisce cas eit unique. Vous mentendez.^ 9 ?>-^! -, 5^*. la 132 Lettres LETTRE V. A LA MEME. Charmettes, i8 Mars 1739. Ma TRèS-CHEREMAMAN, JlAi reçu, comme je le devois , le billet quevous mécrivîtes dimanche dernier, & jai con-venu fincérement avec moi-même que, pui{-que vous trouviez que javois tort, il falloitqueje leuire effedivement ; ainfi , fans chercher àchicaner , jai fait mes excufes de bon cœur àmon frère, & je vous fais de même ici les mien-nes très-humbles. Je vous affure auflî que jairéfolu de tourner toujours du bon côté lescorrecftions que vous jugerez à propos de mefaire , fur quelque ton quil vous plaife de lestourner. Vous mavez fait dire quà loccafion de vosPâques vous vouiez bien me pardonner. Je DE Mr. Rousseau. 135 nai garde de prendre la chofe au pied de lalettre , & je fuis fur que quand un cœur , comme le vôtre ^ a autant aimé quelquun queje me fouviens de lavoir été de vous , il luieil impofîî

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